Ingénieur forestier de formation et docteur en écologie, il se définit comme écologue.
Sa thèse de doctorat portait sur l’impact du changement climatique sur l’avifaune et la flore dans les montagnes européennes, utilisées comme modèle réduit du gradient latitudinal européen.
Il a par la suite travaillé un temps sur les indicateurs de biodiversité, dans un but d’évaluation des politiques publiques.
Il a quitté le monde de la recherche il y a 15 ans pour m’investir dans les associations de protection de la nature et participé à la création de la fédération FNE Occitanie-Méditerranée en 2013-2014.
Il la préside depuis 2015. Cette fédération couvre les 5 départements de l’ex-Languedoc-Roussillon et regroupe plus de 50 associations.
Ses modes d’action relèvent de la démocratie environnementale, telle que définie par la convention d’Aarhus, à savoir permettre aux citoyens d’exercer leurs droits d’accéder à l’information environnementale, de participer aux décisions environnementales, et d’accéder à la justice environnementale.
La cohabitation entre les énergies renouvelables et la biodiversité est un sujet majeur dans notre action du fait du fort potentiel solaire et éolien de notre région, qui se heurte à sa forte naturalité et à des enjeux de biodiversité exceptionnels (point chaud de biodiversité du bassin méditerranéen).